La Presbyterian Secondary School (PSS) de Mankon dans la région du Nord-Ouest a été la cible d’un incendie criminel dans la nuit de dimanche à lundi.
A deux semaines de la rentrée scolaire, des hommes armés soupçonnés d’être des combattants séparatistes se sont une nouvelle fois attaqué à cet établissement secondaire. Ces derniers ont tiré plusieurs coups de feu avant de mettre le feu au dortoir des garçons de la classe de seconde.
Si aucune perte en vies humaines n’est à déplorer, le toit et les murs du dortoir ont cédé avant l’arrivée des secours. Les éléments de force de sécurité ont tout de même réussi à empêcher le feu de se propager vers d’autres bâtiments.
Le collège confestionnel devient ainsi tristement célèbre après cette troisième attaque. Des salles servant de logement pour les élèves admis à l’internat de cet établissement ont brûlé dans deux incendies survenus deux jours successifs les 22 et 23 janvier 2021.
Ces attaques sont devenues fréquentes dans les régions anglophones du pays. Les 8 et 11 février 2022, des séparatistes ont incendié deux écoles, respectivement l’école primaire publique de Molyko à Buea et le collège catholique « Queen of Rosary » à Mamfe, toutes deux situées dans la région du Sud-Ouest.
Des attaques contre l’école qui n’ont pas laissé indifférent l’ONU. « Les Nations Unies et les partenaires humanitaires au Cameroun condamnent dans les termes les plus forts toutes les actions visant l’éducation », a déclaré dans un communiqué, le Coordinateur humanitaire de l’ONU au Cameroun, Matthias Z. Naab, appelant « tous les auteurs d’attaques à s’abstenir d’actions qui entravent l’accès à l’éducation, conformément à la résolution 2601 (2021) du Conseil de sécurité ».
Alors que les hommes armés quittaient le campus, les autorités scolaires ont prévenu à la hâte l’unité de secoursempêché le feu de se propager vers un autre dorto de l’armée qui s’est mobilisée pour sauver le bâtiment.Malheureusement,
