Silencieux depuis l’annonce de l’enlèvement de Martinez Zogo, le Conseil national de la communication sort enfin de sa caverne pour mettre en garde les journalistes qui réclament justice pour ce confrère de la radio Amplitude FM.
« Garant de la promotion de la liberté de la communication sociale selon les dispositions de l’article 3 alinéa 2 du décret du 23 janvier 2012, portant réorganisation du Conseil, Le CNC appelle les journalistes à faire preuve de pondération dans l’attente des résultats de l’enquête ouverte à cet effet par les autorités compétentes » met en garde Joseph Chebongkeng Kalabusu, président du conseil dans un communiqué en date du 23 janvier 2023.
Comment rester calme face à l’assassinat crapuleux de Martinez Zogo qui a été enlevé, torturé et tué et abandonné nu dans un champ à Ebogo 3 en périphérie de Yaoundé ? Comment rester de marbre devant ce message que les commanditaires de ce meurtre envoient aux hommes de médias ? Pourquoi faire la politique de l’autruche quand-t- on sait que la presse camerounaise est en danger ?
En hommage au confrère froidement assassiné, les journalistes se sont vêtus en noir, répondant ainsi à l’appel à la mobilisation du Syndicat national des journalistes du Cameroun. Trois jours après la découverte du corps sans vie de Martinez Zogo, c,est toute la corporation qui réclame justice pour l’animateur de l’émission « Embouteillage ».