Charlemagne Messanga Nyamding était devant la commission de discipline Ad Hoc du parti de la flamme. Le professeur répondait ainsi à une convocation à lui adressée pour le 13 avril 2022.
Au cours du réquisitoire, plusieurs accusations ont été portées contre Messanga Nyamding. Le plus important grief est celui de « tentative de déstabilisation du pays ». Selon la commission de discipline, au travers des ses prises de position dans les médias, le professeur à appeler au soulèvement de l’armée. Ainsi qu’à la radicalisation du mouvement « On a trop supporté » en invitant les enseignants à s’opposer aux mesures prises par le gouvernement en faveur de leurs revendications.
Par ailleurs, il a été reproché au membre du comité central du RDPC de voguer à contre courant des idéologies du parti. Ses pairs l’accusent de tenir des propos mensongers sur les actions menées par le RDPC et celles de ses cadres.
Pour sa défense, l’accusé nie les faits qui lui sont reprochés. A en croire l’universitaire, il serait plutôt victime des persécutions du secrétaire général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Ce dernier qui serait selon lui, à l’origine de sa convocation devant la commission de discipline Ad Hoc du RDPC.