Des câbles assurant l’éclairage du complexe sportif d’Olembé ont été volés dans la nuit du 2 au 3 avril, apprend-on du député PCRN Cabral Libii.
Le complexe sportif d’Olembé est dans le noir. Des “câbles électrique et d’autres accessoires”ont été emportés par des voleurs après que “les agents de sécurité de GSS ont déserté le complexe sportif depuis le 25 mars à cause des factures impayées” souligne Cabral Libii. Selon l’élu de la nation, tout l’infrastructure sportive est désormais sans électricité.
“Ce qui s’est passé à Garoua s’est aussi passé cette nuit à Olembe.(…) Un vol extraordinaire a eu lieu dans la nuit du 2 au 3 avril 2023 à Olembe. Tout le complexe est désormais sans électricité”, assure-t-il. En effet, il y a une semaine, le constructeur Prime Potomac a déclaré un cas de vol sur le chantier à l’abandon du stade de Poumpouré.
Pour rappel, la mise en demeure servie à MAGIL a expiré le 25 mars 2023. Le MINSEP est désormais coi comme une carpe. Qui couvre-t-il ? Jusqu’où le MINSEP compte-t-il rouler les camerounais dans la poussière ? Les sous-traitants camerounais ruinés par leur comparse MAGIL seront-ils payés ?
Cabral Libii
Chers compatriotes, bientôt je vais initier une marche citoyenne et patriotique afin que nous allions en masse voir ce qui se passe à OLEMBE. Trop c’est trop!
En 2015, le gouvernement avait d’abord confié au groupe italien la construction du Complexe sportif d’Olembé. Les travaux ont commencé en 2016. Mais après une réclamation de 43,3 millions d’euros en dépassements de coûts de 28,3 milliards de Fcfa le gouvernement a retiré le contrat à Piccini en décembre 2019. Puis il l’a immédiatement confié à Magil « en urgence », sans appel d’offres.
Depuis lors, l’entreprise canadienne Magil peine à achever le projet de construction du complexe sportif. Pour rappel, en date du 23 février 2023, le ministre des sports a servi un ordre de service valant mise en demeure à Magil. La correspondance sommait l’entreprise de reprendre immédiatement et «sans condition» les travaux du Complexe sportif d’Olembe.
Une évaluation dudit ordre de service sera faite au bout de 30 jours. Passé ce délai, prévient le ministre, «un contrat de non-exécution et d’abandon sera établi pour servir et valoir de droit».