Le peuple camerounais a exulté l’inculpation d’une dizaine de suspects du meurtre de Martinez Zogo le 4 mars dernier. Parmis les inculpés figurent Jean Pierre Amougou Belinga, PDG du groupe l’Anecdote; le commissaire divisionnaire,Maxime Eko Eko, patron de la DGRE; le lieutenant-colonel,
Tous ont été inculpés de torture, de complicité de torture, d’arrestation et séquestration, par le juge d’instruction du tribunal militaire de Yaoundé. Et placés sous mandat de détention provisoire à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui pour six mois renouvelable.
Dans une note d’information publié dimanche, l’ONG Mandela Center International décrie le fait que le colonel Florent Aimé Sikati Kamwo, juge d’instruction du tribunal militaire de Yaoundé ait privilégié la « torture » en lieu et place de « l’assassinat ».
Mandela Center International continue de rappeler, avec force, qu’il est de la lourde responsabilité du juge d’instruction militaire d’inculper tous ceux qui ont participé
de près ou de loin à ce crime de torture dont M. Laurent Esso, ministre d’Etat, ministre
camerounais de la justice et garde des sceaux pour permettre la manifestation de la vérité
dans ce crime d’Etat et faire en sorte que le gouvernement de la République rende compte
de ses actes conformément à ses engagements internationaux.
Pour beaucoup de tabloïds camerounais en kiosque ce lundi 6 mars, les interrogations demeurent toujours sur les auteurs, les coauteurs ainsi que les commanditaires de l’assassinat de Martinez Zogo, enlevé, torturé, tué et le corps retrouvé le 22 janvier dernier jeté sur un terrain en périphérie de Yaoundé.