C’est la révélation faite ce jour par le ministère des travaux publics (Mintp).
L’entretien et la réhabilitation des routes coûtent chères à l’État. Entre 2018 et 2023, le montant d’Investissement public transféré aux communes par le ministère des travaux publics (Mintp) s’élève à 75, 57 milliards de FCFA.
Selon le Mintp, les ressources disponibles ne permettent pas de satisfaire les besoins d’un réseau routier de 121 668,53 km. Pour la seule année de 2022, 800 milliards FCFA étaient nécessaires pour l’entretien des routes nationales et régionales d’un linéaire de 23 424 km en 2022, selon ledit ministère. Il ressort que seulement 0,6% de ses routes ont été entretenues soit moins de 1%.
Certainement en raison de la modicité de l’enveloppe budgétaire y dédié, l’entretien routier en 2023 tiendra uniquement compte des projets sur routes régionales avec un niveau de priorisation défini par les Présidents des Conseils régionaux, tout en tenant compte de l’ensemble des projets d’entretien en cours dans les différentes régions tout financement confondus. A cette condition s’ajoute également celle de l’équilibre régional, qui devra intégrer les interventions dans une même Région, sur les routes nationales, régionales et communales (projets en cours ou nouveaux), afin d’éviter les disparités dans les allocations d’une région à une autre.