Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), vient de lancer une campagne de six mois pour sensibiliser ses parties prenantes, internes et externes, à sa nouvelle politique de dénonciation, approuvée par les Conseils d’administration, le 19 janvier 2023.
En effet, selon la nouvelle politique de dénonciation de la BAD, les membres des conseils d’administration et les représentants élus de la Banque vont désormais tomber sous le champ disciplinaire de la ladite politique pour plusieurs raisons.
D’abord lorsqu’il s’avère qu’ils ont menacé ou participé à des représailles à l’encontre d’une partie, interne ou externe, qui aurait signalé des cas de fraude et de corruption dans les opérations de la banque, ou participé à des audits, des enquêtes et des processus disciplinaires. L’objectif est également de protéger les lanceurs d’alerte extérieurs, les personnes physiques et morales.
Selon la politique de dénonciation approuvée par les conseils d’administration de la BAD le 19 janvier 2023, il s’agit spécifiquement d’offrir une aide temporaire aux personnes victimes de représailles en attendant la résolution définitive de leur plainte. Protéger les droits des personnes qui demandent à bénéficier de la protection des lanceurs d’alerte contre les représailles, afin qu’elles puissent exercer un recours contre les décisions prises par la banque.
La BAD va aussi préserver l’anonymat des lanceurs d’alerte en maintenant la confidentialité de ses procédures ; protéger le droit des lanceurs d’alerte à être informés de l’état d’avancement de leurs requêtes. Les conseils d’administration du Groupe de la Banque se sont aussi engagés à réexaminer la nouvelle politique en 2028, après cinq ans de mise en œuvre, en tenant compte des rapports d’évaluation et du retour d’information des parties prenantes.