Selon le journal L’Oeil du sahel, le prix du carburant frelaté communément appelé « zoua zoua » dans la partie septentrionale du Cameroun a triplé en quelques jours dans la ville de Kousseri.
Le carburant frelaté se vend désormais à pris d’or à Kousseri, une ville de la région de l’Extrême-Nord. Une situation qui commence à provoquer la colère des populations riveraines. « Une des raisons invoquées est la pression des usagers qui viennent de Ndjamena, la capitale tchadienne où le litre frôle les 3000 FCFA selon le certains médias », explique le journal L’Oeil du sahel.
« C’est vrai, actuellement à N’Djamena, il y a une tension. C’est dû au fait que depuis le jour de Ramadan (…) on n’a dépoté ni gasoil ni essence dans les stations. On a épuisé tout ce qu’on a dans les stations, alors qu’en temps normal, jamais on n’a fait ça. C’est ce qui a causé cette difficulté. On a des camions qui arrivent mais je pense que la situation, il faut la comprendre. Ça va durer jusqu’au 18 mai, date à laquelle la raffinerie va redémarrer » a déclaré Djerassem Le Bemadjiel, ministre en charge des hydrocarbures le 28 avril dernier.
Cette pénurie et augmentation du coût de l’essence va encore plus affecter la frange défavorisée tchadienne selon Djerassem Le Bemadjiel. A ce jour, elles ont déjà une incidence sur au Cameroun où une ruée vers le carburant frelaté se fait ressentir.