Face à la hausse des cas de fièvre jaune dans les régions de l’Ouest et de l’Adamaoua, le ministère de la santé veut riposter à travers une campagne de vaccination.
Les cas de fièvre jaune sont en progression. « Ainsi, de 20 cas, le pays est passé en 2021 à 44 cas enregistrés dans 30 districts de santé répartis sur l’ensemble des dix régions du pays. Au premier trimestre de l’année 2022, le nombre de cas cumulés sur toute cette période est de 47 cas, dont 7 décès », indique le ministère de la Santé (Minsanté).
C’est dans ce contexte que le gouvernement s’apprête à vacciner 613 000 personnes contre la fièvre jaune. Les régions ciblées par cette campagne sont l’Adamaoua et de l’Ouest, plus affectées par la maladie. Les personnes âgées de 9 mois à 60 ans sont concernées par la vaccination.
Mais pour l’heure, aucune date du déroulement de cette campagne vaccinale n’a été dévoilée. Le Minsanté souligne cependant qu’un seul cas de fièvre jaune est « un sérieux signal d’alerte », car le malade est contagieux même s’il ne présente pas de symptômes.
La fièvre jaune est selon l’OMS une maladie hémorragique virale aiguë transmise par des moustiques infectés. Le terme «jaune» fait référence à la jaunisse présentée par certains patients.Une seule dose de vaccin confère une immunité durable et protège à vie contre la maladie, sans qu’il y ait besoin d’une dose de rappel. Le vaccin confère une immunité efficace dans les 30 jours pour 99% des sujets vaccinés.