Les conflits intercommunautaires qui ont éclaté en décembre 2021 dans la région de l’Extrême-Nord ont privés près de 8500 enfants de l’école jusqu’en avril 2022.

L’information est contenue dans un rapport que vient de publier le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) au Cameroun. Selon l’organisation onusienne, au rythme des flux de retour des populations dans le Logone Birni, plusieurs élèves retrouvent le chemin de l’école.

« Les partenaires ont également opérationnalisé des cantines scolaires au profit de 49 455 élèves (20 771 filles) dans des établissements primaires dans les départements du Logone et Chari, Mayo-Sava et Mayo-Tsanaga. Dans la ville de Mokolo (Mayo-Tsanaga), 172 élèves (72) ont bénéficié de cours de remédiation. », informe l’OCHA.

L’institution fait par ailleurs savoir que 93 enseignants (44 femmes) ont été formés dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord, en appui psychosocial et gestion des risques en milieu scolaire. Dans les arrondissements d’Afade et de Fotokol (Logone et Chari), 50 élèves (18 filles) et 11 enseignants (7 femmes), dont 27 personnes déplacés (9 femmes) ont mené des activités d’engagement pour la prévention de la COVID-19 en milieu scolaire.

Pour le seul mois d’avril, l’OCHA a recensé 700 nouvelles personnes deplacées internes dans le département du Mayo-Tsanaga suite aux incursions repetées des groupes armés non-étatiques.

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