Le gouvernement de la République du Cameroun a fait une sortie pour expliquer ce qui s’est passé à Ekondo Titi. Le 24 novembre dernier, une attaque terroriste a fait 5 morts dont 4 élèves dans cette ville de la région du Sud-Ouest.
Le ministère de la défense accuse directement le groupe armé séparatiste « Ten Kobo ». Ils se seraient habillés en treillis militaire dans le but de semer la confusion de la population :
« Une douzaine d’assaillants sécessionnistes, habillés en tenue militaire et équipés d’armes automatiques, ont pris d’assaut les locaux de la « Government Bilangual High School » d’Ekondo Titi, Ekondo Titi, également appelée « Grammar School », et ont commencé à tirer sans discernement en direction des salles de classe où se trouvaient des élèves et des enseignants, avant d’activer un engin explosif improvisé. La réaction du 812ème Peloton de Gendarmerie en faction à proximité n’a malheureusement pas permis de mettre la main sur les assaillants qui se sont immédiatement enfuis dans la brousse ».
Un groupe armée au passé troublant
Le communiqué précise aussi que c’est le groupe armé dirigé par le général « Ten Kobo » qui est responsable de ce massacre. Ils ont été actif dans cette région, et leur fait d’armes inclus des enlèvements et assassinats des fonctionnaires de l’Etat.
« Informées de la tragédie, les autorités administratives et les Forces de Défense et de Sécurité locales se sont immédiatement rendues sur les lieux pour s’enquérir de la situation et prendre les mesures nécessaires à la prise en charge rapide des blessés, dont les plus graves ont été évacués à l’Hôpital Régional de Limbe, Les opérations se poursuivent sur le terrain pour traquer les assaillants qui, selon les constatations préliminaires, appartiendraient à un groupe terroriste dirigé par le soi-disant général Ten Kobo », également responsable de l’enlèvement et de la détention au secret de certains délégués divisionnaires de Ndian le 15 juin, et de l’assassinat du délégué divisionnaire au ministère de l’Économie, de la Planification et du Développement régional », lit-on dans le communiqué.
