Des terroristes ont enlevé la vie à trois élèves et un enseignant. Cela s’est passé à la Government Bilingual High School (GBHS) à Ekondo Titi, dans le département de Ndian de la région du Sud-Ouest. Le crime crapuleux a été commis à l’aide d’engins explosifs. L’incident s’est produit le 24 novembre dernier.
L’officier divisionnaire d’Ekondo Titi, Timothew Aboloa, a déclaré que les assaillants ont utilisé des engins explosifs et des armes à feu sur des étudiants innocents. Selon lui, l’acte a été orchestré par des combattants séparatistes qui ont fait irruption dans les locaux de l’école autour de 7h30 du matin. Ils avaient en leur possession des armes à feu et des explosifs. Ils ont ainsi attaqué les victimes sans aucun motif.
Emmanuel Orume, 12 ans, Joyceline Iken, 16 ans, Emmanuel Kum, 17 ans ainsi qu’un professeur de français, Celestine Song, ont été tué. Il n’y a pas eu que des morts. Les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital pour y recevoir des soins médicaux. Deux des blessés graves ont été transférés à l’hôpital régional de Limbe, tandis que quatre autres sont soignés à l’hôpital du district d’Ekondo-Titi.
La situation a créé une certaine panique dans la ville, mais le ministère de l’Intérieur a appelé les parents à rester calmes. Les forces de l’ordre avaient déjà maîtrisé la situation. Timothew Aboloa a insisté pour que les parents ne se sentent pas découragés par la situation, ajoutant que des mesures de sécurité élevées seront mises en place pour protéger les écoles opérant dans la région.
Les messages de compassion et de condamnation de cette attaque barbare ont afflué.
Dans un tweet, l’Union européenne a condamné hier soir la violence perpétrée contre les écoles et les civils. L’Union européenne a fermement condamné les auteurs de ces atrocités et a déclaré que la justice pour les victimes était nécessaire afin d’assurer une paix durable dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.