Après avoir été félicités par leur ministre de tutelle pour n’avoir pas pris part à la grève, les enseignants du primaire ont finalement décidé de suivre le mouvement « On a trop supporté ».

Les enseignants des écoles primaires sont entrés en grève ce lundi 14 mars. Un seul cours a été dispensé ce premier jour de la semaine : le sommeil. Les instituteurs s’engagent ainsi à suivre le mouvement d’humeur « craie morte », engagé par leurs collègues du secondaire.

Les réclamations des enseignants du primaire sont quasi identiques à celles des « seigneurs de la craie » du secondaire. Il s’agit entre autres de l’intégration des instituteurs formés, le traitement dans un délai d’un mois les dossiers de contractualisation et d’intégration, l’automatisation des avancements et des primes de sujétion.

En manifestant leur ras-le-bol, ces instituteurs sont victimes d’intimidations de la part de leurs supérieurs hiérarchiques. Dans une école en grève hier dans la région de l’Est, l’Inspecteur d’arrondissement de l’éducation de base ( IAEB) de Mandjou a ordonné les instituteurs à aller grever dans les rues. Dans une vidéo devenue virale sur la toile, ce dernier

confisque les chaises des grévistes en disant qu’elles appartiennent à l’État.

Réunis autour du mouvement  » Trop c’est trop » (TCT), les instituteurs n’entendent pas reprendre la craie tant que le gouvernement n’aura pas réagi favorablement à leurs revendications.

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