De fortes pluies suivies de torrent de boue ont fait au moins deux morts et d’importants dégâts immobiliers samedi dernier à Buéa.
Face à cette catastrophe naturelle, le représentant du Haut-Comissariat pour les réfugiés au Cameroun parle de l’urgence d’une assistante humanitaire. « Il y aura certainement un besoin de réponse humanitaire rapide aux nombreux besoins qui seront identifiés, notamment abri, couvertures, soins de santé. Les besoins semblent énormes », a écrit Olivier Beer.
Pour le gouverneur de la région du Sud-Ouest, les fortes précipitations n’expliquent pas à elles seules les coulées de boue, en provenance du Mont Cameroun, qui ont ravagé une partie de la ville de Buea. Bernard Okalia Bilaï dénonce la prolifération des constructions anarchiques dans la zone concernée par cette catastrophe.
« La montagne a ses passages d’eau. Quand cette eau se déverse avec autant de force, si elle ne trouve pas ces passages libres, alors elle va se créer d’autres passages et nous allons vivre des conséquences comme celle-ci », a expliqué le gouverneur Bernard Okalia Bilaï à la presse.