Lors d’une récente sortie, la ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi), Madeleine Tchuente, invite les Camerounais à cultiver le blé dans leurs concessions afin de limiter les importations de cette céréale.

« Cette année, nous voulons que chaque Camerounais cultive le blé derrière maison, comme nous avons réussi à le faire avec le maïs ou le bananier. Nous avons reçu les moyens pour faire du blé, une culture camerounaise. Il ne devrait plus être une culture d’importation », a déclaré la Minresi.

Du haut de ses 19 années à la tête de ce département ministériel, Madeleine Tchuente propose la culture en jardinière au lieu de celle à grande échelle pour lutter contre la famine et la flambée du prix des céréales à l’international.

Selon les données chiffrées du Centre international du commerce, le Cameroun a dépensé plus de 548 milliards de FCFA pour les importations du blé au cours de la période 2012-2017. En 2020, le pays a importé 860 000 tonnes pour un coût de 156 milliards de FCFA. Reconnue « très gourmande en fertilisants » par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), la culture du blé ne peut se faire partout.

Les zones de cultures recommandées sont les hauts-plateaux de l’Ouest (régions de l’Ouest et du Nord-Ouest) et les hautes savanes guinéennes (régions de l’Adamaoua et du Nord). Le cycle de production du blé varie entre 90 et 120 jours. Pour produire le blé, le climat doit avoir les températures comprises entre -6° C et +20° C. L’idéal étant un temps chaud avant la croissance et des conditions d’ensoleillement au cours des étapes ultimes.

Share.
S’abonner
Notification pour

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
wpDiscuz
0
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x
Quitter la version mobile