Depuis qu’il a lui-même procédé au lancement de la phase 1 de la CSU le 12 avril dernier à Mandjou, près de Bertoua dans la région de l’Est, Malachie Manaouda s’est lancé dans une campagne de vulgarisation de cette innovation, en gestation depuis quelques années déjà au ministère de la Santé publique. Une hyper activité qui doit sans doute son explication à l’intérêt que le gouvernement accorde à la réussite de cette phase pilote.
Ce n’est pas non plus un secret d’alcôve que l’objectif des autorités sanitaires est d’enrôler plus de 6 millions de personnes pendant cette phase 1. Sur son compte Twitter, Malachie Manaouda a d’ores et déjà entamé le décompte. Après le lancement officiel, il a écrit : « je salue l’engouement observé dans les points d’enrôlement où on compte déjà plus de 7 864 personnes enregistrées. Bon vent ! »
Pour terminer, Malachie Manaouda a toujours été très ouvert aux médias. Dans le gouvernement de Joseph Dion Ngute, c’est l’un des ministres qui a le plus répondu aux sollicitations des journalistes. En plus, sa page Facebook et son compte Twitter sont animés avec une bonne fréquence.
Le panier de soins curatifs disponible comprend : les consultations gratuites quel que soit la pathologie chez les enfants de 0-5 ans (dans les 10 régions) la prise en charge gratuite du paludisme simple et grave chez les enfants de 0-5 ans (10 régions) ; la prise en charge des femmes enceintes ayant souscrit à un chèque santé de 6000 Fcfa et leur nouveau-né jusqu’à 42 jours de vie (dans les régions de l’Extrême-Nord, Nord, Adamaoua, Est, Sud).