Un collectif d’enseignants sortis des ENIET du Cameroun revendique l’intégration de tous les Instituteurs d’enseignement technique professionnel (IETP) titulaires d’un CAPIET.

Le mouvement « On a trop attendu (OTA) » est lancé. « Nous, Instituteurs de l’Enseignement Technique Professionnel non intégrés à la fonction publique, dénonçons avec la dernière énergie le chômage dans lequel l’Etat du Cameroun nous a plongé. Nous revendiquons notre intégration à la fonction publique d’autant plus que la loi No 80/195 du 9 juin 1980 nous en donne le droit. », déclare OTA.

Selon le collectif des IETP, en moyenne 3000 enseignants sont formés par an dans les École normale d’instituteurs de l’enseignement technique (ENIET) publics et privés au Cameroun. « L’Etat recrute entre 5% et 20% de ce nombre, tout les autres sont abandonnés à eux même, obligé de quémander du travailler dans des établissements, pour un salaires généralement inférieur au SMIG »

Ces enseignants grévistes ont trois principales revendications. Il s’agit du recrutement à la fonction publique des IETP non intégrés au chômage et titulaire d’un CAPIET, l’application immédiate du décret 80/195 du 09 juin 1980. La troisième sollicitation revient à permettre aux IETP titulaires d’au moins un baccalauréat ou tout autre diplôme équivalant d’entrer à l’école normale supérieure de l’enseignement technique sur étude de dossier.

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