Les séparatistes responsables de l’enlèvement de la sénatrice RDPC Régina Mundi survenu le 30 avril dernier à Bamenda font à nouveau parler d’eux. Ces derniers menacent de l’exécuter dans les prochains jours.
La date du 20 mai a été choisie par les combattants de la milice séparatiste AFD pour mettre à mort Élisabeth Régina Mundi. Cette menace sera accomplie si le gouvernement ne cède pas à leurs revendications, annonce l’AFD.
Pour sa libération, le groupe séparatiste réclame en échange la relaxation de 75 prisonniers incarcérés dans la cadre de la crise anglophone. D’autres membres de la milice exigent une rançon dont le montant n’est pas révélé.
Au lendemain de son rapt, elle est apparue dans une vidéo tournée en captivité. Dans celle-ci, on y voit la sénatrice du parti de Paul Biya contrainte à lire une déclaration d’appartenance à l’État autoproclamé d’Amazonie. Jusqu’à ce jour, le gouvernement a gardé le silence sur son kidnapping.
