A travers une déclaration publiée sur son site, Amnesty International invite le gouvernement camerounais à œuvrer pour la protection des militants de droits humains au Cameroun.
Selon l’ONG, les défenseurs des droits qui dénoncent les violations et abus dans les régions anglophones sont victimes de menaces. » Les autorités camerounaises doivent veiller à ce que les défenseur·e·s des droits humains puissent travailler sans avoir à subir d’actes d’intimidation ni de représailles, a déclaré Amnesty International jeudi 7 juillet après avoir reçu des informations selon lesquelles des militant·e·s sont menacés de mort pour avoir dénoncé des violations des droits humains et d’autres abus dans les régions anglophones », a indiqué l’organisation.
Dans cette déclaration, Amnesty International fait savoir qu’ils sont sept défenseur (e·s) des droits humains et un cyber-militant, ciblés par ces menaces. L’ONG a à cet effet recensé plusieurs de leurs témoignages. Ces derniers » ont tous dénoncé des violations des droits humains et des abus dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, où ont lieu des affrontements entre les forces armées et des groupes séparatistes armés », souligne l’ONG.
Pour endiguer ce phénomène, l’organisme des droits de l’homme invite le gouvernement camerounais «diligenter de toute urgence une enquête approfondie, indépendante et efficace sur ces menaces et d’autres abus commis contre les défenseur·e·s des droits humains».