Ce que l’on sait ce mercredi est que des militaires ont renversé le régime du Président Ali Bongo. C’est donc un Coup d’État au Gabon. Mené par le chef de la garde présidentielle, des putschistes ont annoncé mettre fin au régime en place. Ils l’ont annoncé à la télévision en lisant un communiqué.

Des scènes de joie et d’allegresse ont accompagnées ces déclarations. Le peuple a pris d’assaut les rues des villes et villages pour saluer cette prise de pouvoir. Dans le même temps, les dignitaires du régime ont été mis aux arrêts et certains, tels que le fils du Président, Nourredine Bongo, accusés de crimes financiers et autres.

Si la majorité des chanceleries ont dénoncé cet autre coup d’État, le gouvernement de Paul Biya suit avec attention les développements. Il n’a cependant toujours pas réagi.

Les rues de la capitale grouillent de monde. Comme dans tout le pays, l’hymne national est chanté à tue-tête. Les Gabonais pensent avoir retrouvé leur liberté. Ce pays qui a pris son indépendance en 1960 a été géré durant 54 ans par la même famille: les Bongo.

C’est moins de quatre heures après le dévoilement des résultats des élections présidentielles que les militaires sont passés à l’acte. Ali Bongo, paralysé depuis des années suite à plusieurs AVC, est désormais assigné à résidence. Dans une vidéo, il appelle à l’aide : “J’envoie un message à tous mes amis pour leur dire de faire du bruit contre ceux qui m’ont arrêté aujourd’hui”.

Brice Oligui Nguema, l’ancien commandant de la garde républicaine, a pris les rênes. Il est celui qui a dirigé ce Coup d’État dans ce pays de l’Afrique Centrale, le Gabon.

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