Reporters sans frontières (RSF) a rendu public ce mercredi 3 mai, la 21e édition du classement mondial de la liberté de presse. Il ressort de ce rapport que le Cameroun est un mauvais élève. En effet sur 180 pays, le nation dirigée par Paul Biya est classée 138e. Contrairement à l’année 2022, le pays a perdu 20 places.
« Doté d’un paysage médiatique parmi les plus riches du continent, le Cameroun n’en est pas moins l’un des pays les plus dangereux d’Afrique pour les journalistes. Les professionnels de l’information y évoluent dans un environnement hostile et précaire. Le journaliste de renom Martinez Zogo a été enlevé et assassiné début 2023 », regrette RSF.
En effet, RSF déplore le fait que les journalistes camerounais exercent leur métier dans un contexte d’insécurité « permanent ». Selon l’ONG internationale, trois journalistes sont actuellement en détention dans le cadre de l’exercice de leur emploi.
« En mars 2022, le journaliste Paul Chouta avait été enlevé puis agressé par des individus non identifiés. Nombre de journalistes connus font l’objet d’une surveillance. Le degré d’impunité pour les auteurs d’actes de violence envers les journalistes reste très fort ».