Le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie, a défendu ce lundi 27 juin, le projet devant la Commission des affaires culturelles de la Chambre.
Le gouvernement entend mettre sur pied un cadre légal pour la pratique de la procréation médicalement assistée (PMA). Réalisé au Cameroun depuis 25 ans, cet exercice médical permet à certains couples en difficulté de devenir parents.
Le projet de loi est composé de 65 articles répartis dans 10 chapitres. Il offre l’opportunité aux demandeurs de la PMA de voir aboutir leur projet parental, en bénéficiant d’une protection juridique adéquate.
Il est également question de fournir un cadre légal aux établissements hospitaliers exerçant la PMA ou ceux désirant l’exercer. De même, cette loi permet aux pouvoirs publics de disposer d’un instrument approprié de contrôle et de régulation de ce secteur.
Ouvert en 2016, le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (Chracerh) de Yaoundé est le premier établissement public à pratiquer la fécondation in vitro en Afrique subsaharienne.
