Martinez Zogo, a était enlevé en pleine rue, à Yaoundé le 17 janvier dernier. Cinq jours plutard, la dépouille de l’animateur de la radio Amplitude FM est retrouvé à Ebogo 3, en périphérie de la capitale. Présentant des signes de torture et de mutilations, le meurtre du présentateur de l’émission « Embouteillage » a créé une onde de choc à travers le Cameroun et à l’étranger.
Trois après la disparition du journaliste, alors l’enquête sur son assassinat suit son cours, des voix s’élèvent pour réclamer justice. « Mandela Center International et les organisations des Droits de l’Homme continuent d’exiger la vérité des autorités camerounaises », apprend-on d’une déclaration publiée ce 17 avril par Mandela Center International (MCI).
Ces ONG « mettent en garde les magistrats en charge de ce dossier contre une éventuelle mise en liberté des inculpés », a écrit Mandela Center International ce lundi. Cette sortie de MCI intervient à la suite de la demande de mise en liberté introduite auprès de la Cour d’appel du Centre par la défense de Jean Pierre Amougou Belinga.
Le patron de presse est inculpé de « complicité avec aide » dans l’affaire meurtre de Martinez Zogo et incarséré depuis le 4 mars dernier à la prison centrale de Kondengui. D’autres mis en cause dans cette affaire a savoir le patron de la direction générale de la recherche extérieure (DGRE) et son directeur des opérations sont également sous les verrous.