Dans l’enquête en cours sur le meurtre de Martinez Zogo, Reporters sans frontières révèle qu’au moins 18 personnes auraient été identifiées le 8 février comme « auteurs » de « désinformation ». Les mis en cause seraient des journalistes, des influenceurs, des artistes ou encore des lanceurs d’alerte qui auraient perçu de l’argent afin de manipuler l’opinion publique et blanchir Jean Pierre Amougou Belinga, cité depuis le début de l’affaire comme l’un des commanditaires de l’assassinat du journaliste de la radio Amplitude FM.
« Les enquêteurs affirment avoir mis la main sur plusieurs preuves de paiements effectués par le clan Belinga – allant de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros – dans le but de discréditer les informations lui étant défavorables, de le réhabiliter ou de créer des diversions pour influencer l’enquête ou l’opinion publique », a indiqué RSF dans un article publié hier.
Selon l’organisation internationale, ces 18 désinformateurs pourraient faire l’objet de poursuites. Rappelons que jeudi, à la suite d’une nouvelle perquisitions de l’immeuble abritant les directions générales des entreprises d’Amougou Belinga, les gendarmes ont procédé à l’arrestation de trois de ses collaborateurs ainsi de son épouse, et celle de Bruno Bidjang.
