Suspect dans l’affaire du meurtre du journaliste Martinez Zogo, le Directeur General de la Recherche Extérieure (Dgre) Maxime Eko Eko fait l’objet d’un «kilav» dans les médias. Ses avocats accusent.
Le feuilleton de l’assassinat de Martinez Zogo connait un nouvel épisode. Cette fois, c’est le Directeur General de la Recherche Extérieure (Dgre) Maxime Eko Eko qui fait office d’acteur principal. Suspect dans l’affaire du meurtre du journaliste Martinez Zogo, le le patron du renseignement camerounais fait l’objet d’un «kilav» dans certains médias qui le présentent comme une victime.
Il s’agit du quotidien La République qui a titré à la Une du 7 mars dernier : « Eko Eko dans les crocs de la mafia ». L’autre journal en campagne en faveur de M. Eko Eko, c’est l’hebdomadaire l’Elite sous le titre « l’Eko broyé ». Les deux journaux ont accordé une interview à Succès Nkongho qui se présente comme un ancien leader sécessionniste reconverti, et qui serait sorti du maquis grâce aux bons offices de Maxime Eko Eko.
Les avocats d’Eko Eko accusent
Cependant, les avocats du patron de la Dgre accusent. Dans un communiqué dans les colonnes du quotidien Le Messager et sous le titre « la mise au point des avocats d’Eko Eko » on peut lire : « Il a été donné au collectif des avocats de Monsieur Eko Eko Léopold Maxime de constater qu’incidemment dans leurs parutions du 07 mars 2023, deux journaux ont prêté leurs colonnes à Mr Succès Nkongho à l’effet d’exprimer son ressenti à la suite de l’interpellation suivie de la mise sous mandat de dépôt à la prison principale de Kondengui, de son client dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo ».
En conclusion, le collectif des avocats indique que leur client « n’est ni de loin ni de près l’auteur ou encore l’instigateur de ce témoignage qu’il reprouve avec véhémence ». Bien plus, il se « désolidarise de cette initiative et en décline toute paternité quel que soit le but et l’objectif recherché par l’auteur de cette tribune ». Pendant ce temps, la polémique enfle.