Un communiqué qui ne porte aucune signature, en circulation sur la toile depuis ce matin et attribué aux ressortissants de la communauté Mvog-Belinga-Ekang 2 sollicite la liberté provisoire pour Jean Pierre Amougou Belinga.
Au cachot depuis 11 jours, la situation carcérale de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga semble préoccuper certains de ses admirateurs. L’organisation appelée Cercle de Réflexion pour l’orthodoxie Mvog- Belinga, dont les membres ne se sont pas dévoilés appelle » le juge d’instruction à faire preuve de beaucoup de responsabilité et neutralité (…) d’objectivité et d’ indépendance ».
Par ailleurs, les personnes prétendant être de la communauté Mvog-Belinga-Ekang exhortent » la communauté des influenceurs et autres cyber-francs-tireurs nationaux et diaspora confondus ainsi que les médias de toutes catégories à beaucoup de tempérance et de mesure ».
Pour rappel, l’influent patron de presse Amou Belinga a été inculpé le 4 mars dernier par le Tribunal militaire de Yaoundé pour « complicité de torture avec aide ». Il est soupçonné d’être impliqué dans l’assassinat de Martinez Zogo, enlevé, torturé puis tué et retrouvé le 22 janvier.
Dans sa suite, Leopold Maxime Eko Eko, patron de la Direction générale des renseignements extérieurs (DGRE) ainsi que son directeur des opérations, Justin Danwe, figurent également parmi les personnes inculpées dans cette affaire et déférées à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui.