Une enquête a été prescrite par le Secrétaire général à la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Il a été réquisitionné un inventaire de tous les contacts des enseignants et du personnel administratif de ces institutions universitaires.
Le personnel enseignant des universités de Bamenda et de Buéa sont mis sous la sellette. Et pour cause, « Des informations parvenues à la présidence de la République font état de ce que certains enseignants des universités de Buea et de Bamenda soutiennent la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à travers des messages, discours ou déclarations faisant l’apologie du sécessionnisme dans le cadre de leurs enseignements », lit-on dans une correspondance datant du 13 décembre dernier et adressée au ministre des enseignements supérieurs (Minesup) par le secrétaire général de la Présidence de la République (SG/PR), Ferdinand Ngoh Ngoh.
A cet effet, le SG/PR invite le Minesup à « recouper cette information et, le cas échéant, diligenter une enquête à ce sujet, en liaison avec les services spécialisés compétents ». Dans la foulée, le Minesup, Jacques Fame Ndongo, dans une autre correspondance datée du 16 décembre dernier; demande aux Vice-Chancellors de ces deux institutions universitaires de lui « faire tenir, dans les brefs délais, le répertoire des contacts téléphoniques et électroniques de tous les personnels enseignants et administratifs en service ».