Le drame s’est produit ce lundi matin sur la route de Mfou, une commune située en périphérie de la capitale. C’est un accident qui en est la cause.
C’est un lundi noir pour les élèves du collège catholique Père Monti. Raïssa Louange Sam (20 ans) élève en classe de Première A4 espagnol a perdu la vie, alors qu’elle se rendait en cours à bord d’une moto.
En excès de vitesse, le conducteur de mototaxi qui la transportait a percuté un camion portant du ciment qui a écrasé la jeune Raïssa, décédée sur le champ. Son décès a aussitôt été confirmé par le principal de l’établissement secondaire à travers un communiqué.
Au retour du défilé du 11 février dernier, quatre élèves à bord d’une moto ont péri dans un accident de circulation à Kekem, une commune du département du Haut-Nkam, région de l’Ouest.
Les accidents se multiplient dans nos villes, des métroples aux villes de région. Surcharge, vitesse, rien n’est trop beau pour gagner le plus d’argent. Même si c’est au péril de nos enfants. Que ce soit en matinée, entre 6h et 7h30, les conducteurs de moto voient des occasion de faire de de bonnes affaires. C’est que les élèves des écoles primaires et secondaires, font tout pour arriver à l’heure. Ce sont aussi des heures de gros embouteillages dans nos sinistres et sinueuses rues.
Cette course effrenée qui entraîne à peu près tout ceux qui vont vaquer à leurs occupations, prend la forme d’une cette course contre la montre. Des chauffards avides de profit mettent inutilement la vie des jeunes en péril.
Au ministère des transports, cela ne bouge pas. En effet, les moto-taxis sont la réponse des jeunes au problème criard du chômage.