Samuel Eto’o a fait une vidéo qui a fait le buzz dans les réseaux sociaux, mais Valsero à Et’o’o n’a pas été tendre.
L’ancien capitaine des Lions Indomptables est en pleine campagne pour le poste de Président de la Fécafoot. Ce scrutin n’est pas un long fleuve tranquille. Et les règles, rigides, ne permettent qu’à moins de soixante-dix délégués, de prendre part au vote.
Heureux de l’engagement de plusieurs délégués de la région du Sud-Ouest de lui accorder leur suffrage, Samuel Eto’o qui est très présent sur les réseaux sociaux a décidé d’alimenter ses fils d’actualité.
Que s’est-il passé ?
Il va produire une vidéo et va la publier sur Facebook, Instagram et Twitter. Ces quelques secondes vont créer des polémiques et susciter des débats interminables. Il indiquait comment il peut se mouvoir au Sud-Ouest sans avoir besoin de garde de corps. Et pourtant, l’image qui accompagnait la même vidéo le montrait au milieu d’au mois deux gendarmes.
Des pourfendeurs de l’ancien joueur qui veut devenir Président de la Fécafoot estiment qu’il espérait exprimer la liberté qu’il a de se mouvoir aux quatre coins du Cameroun malgré les tensions armés qui minent le pays. Mais Valséro ne comprend pas l’intention de ces quelques secondes captées en vidéo et publiées sur les réseaux sociaux.
Il explique à l’ami de Gaelle Enganamouit et Martin Camus Mimb que « parce que tu vois, tu as touché ce qui nous liait. Tu as touché ce qui était fondamentalement notre relation. Tu as dépassé la barrière. Inhumain, villageois, cheap on dirait un villageois politicien camerounais. Tu nous fais du Jean de Dieu Momo ».
Valsero à Eto’o : « Ta vidéo était une humiliation. Quand tu étais Samy Ndolè, tu étais Samuel Eto’o, Samuel Eto’o. Tu crois vraiment que tu pouvais t’arrêter même à Limbé et manger même ton soya sans que tout le village ne sorte ? sans qu’ils ne soient des milliers derrière toi, sans garde de corps comme tu dis ? »
Pas sûr que Samuel Eto’o accepte ces commentaires.