Les communes d’Ayos, Akonolinga (Centre) et de Bankim (Adamaoua) sont les trois principaux sites endémiques de l’ulcère de Buruli au Cameroun. C’est la constatation faite par le Centre Pasteur du Cameroun qui coordonne les actions et le diagnostic

de cette maladie tropicale négligée (MTN) dans la région d’Afrique subsaharienne.

Méconnu du grand public, l’ulcère de Buruli fait pourtant des victimes au Cameroun. Selon les experts de la santé, environ 500 cas sont diagnostiqués chaque année dans le pays. Mais trois communes sont les plus affectées. Il s’agit de Bank, Ayos et Akonolinga.

Dans le but d’améliorer le diagnostic de cette maladie, le Réseau des laboratoires chargé du diagnostic moléculaire de l’ulcère de Buruli tient depuis le 24 octobre dernier sa sa 4ème réunion annuelle à Yaoundé. Des experts venus de plusieurs pays du continent partagent leur expérience sur la question.

« Les maladies tropicales négligées existent dans nos communautés mais sont peu connues. C’est une opportunité pour attirer l’attention sur ces maladies car elles frappent les communautés pauvres et celles qui n’ont pas toujours accès aux services de santé», a déclaré le Dr Phanuel Habimana, représentant de l’OMS.

Causé par le mycobacterium ulcerans , un micro-organisme similaire aux bactéries responsables de la tuberculose et de la lèpre, l’ulcère de buruli est une des maladies tropicales négligées et se manifeste par des lésions cutanées, en particulier sur les membres.

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