Un véhicule appartenant au Bataillon d’intervention rapide (BIR) , une unité d’élite de l’armée camerounaise, a sauté sur un engin explosif improvisé (EEI) hier 16 mai sur une route de Mabonji, dans les environs de Kumba, région du Sud-Ouest. Les séparatistes armés actifs dans cette région sont soupçonnés d’avoir posé l’engin explosif. Trois soldats seraient décédés dans l’attaque.
Un bilan qui n’a pas été confirmé par des sources officielles, alors que des images du véhicule endommagé et des corps des soldats ont circulé sur les réseaux sociaux. Aucun groupe séparatiste n’a non plus revendiqué l’attaque.
Les attaques à l’EEI sont fréquentes dans les régions en crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les séparatistes les posent sur les routes empruntées par les patrouilles des Forces de défense et de sécurité. Cas attaques à la bombe artisanale cible parfois des civils.
De mémoire, 18 personnes dont un athlète et 17 spectateurs avaient été blessés en février dernier lors du lancement de la 28e édition de l’ascension du Mont Cameroun, aussi appelée «Course de l’Espoir» qui se déroulait à Buea, chef-lieu de la région du Sud-Ouest.