C’est le triste constat fait par le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC)en marge de la journée mondiale de l’eau.
L’eau est une denrée rare dans la région du Sud-Ouest, en proie à une crise sécessionniste depuis bientôt 7 ans. » 51% des points d’eau sont non fonctionnels, privant les familles déplacées de meilleures conditions de vie. Pour les personnes déplacées par le conflit, l’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires appropriées sont parmi les besoins les plus urgents ». indique le Conseil norvégien pour les réfugiés.
Face à ce manque, le NRC appelle » les décideurs à fournir des infrastructures d’eau et d’assainissement appropriées pour les familles déplacées ». Selon l’organisation internationale, sans eau potable pour la boisson et l’hygiène personnelle à suffisance, il est difficile de se maintenir en bonne santé et de lutter contre les maladies.
Il faut rappeler que le Sud-Ouest est la région la plus touchée par l’épidémie de choléra depuis le ,ois d’octobre 2021. En effet, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce fléau reste étroitement associé à un accès insuffisant à l’eau potable, l’absence de mesures d’hygiène et d’assainissement. Cette maladie reste à l’échelle mondiale un indicateur de l’absence d’équité et de l’insuffisance de développement.
En effet, les mouvements de populations aussi bien nationaux que transfrontaliers avec le Nigéria ainsi que les faibles mesures d’hygiènes et d’accès à l’eau potable font de la région une zone à risque d’épidémie de choléra.