Coup de sifflet du premier sportif camerounais pour remettre au centre la gestion des infrastructures. Le Stade d’Olembé, celui de Japoma, de Garoua, etc… ne devraient plus tomber en décripitude. Paul Biya a signé ce mercredi un décret portant création, organisation et fonctionnement de l’Office National des Infrastructures et Équipements Sportifs. Placé auprès du ministère en charge des sports, l’ONIES vient régler le lancinant problème d’entretien et de rentabilité des ouvrages de sport.
Aux gros investissements, une thérapie de choc. Paul Biya a vu juste. La survie des infrastructures sportives tient à une veille constante du bon fonctionnement et de la pérennité des équipements mis en place. L’ONIES arrive à point nommé. L’Office, assure l’entretien, la maintenance, l’exploitation, la sécurisation et le développement des complexes sportifs, des stades et des installations connexes. Telle elle a raison d’être de ce décret présidentiel qui répond à une préoccupation qui ne pouvait plus être la seule affaire du ministère des sports qui va lui désormais assurer le suivi et la conformité des activités menées par l’Office aux orientations politiques publiques du gouvernement.
Un comité d’orientation qui contrôle la gestion de l’Office, fixe les objectifs et approuvé son compte administratif.
Le comité est présidé par un président nommé par décret présidentiel. La gestion de la nouvelle structure est assurée par un administrateur qui élabore son mode économique. Ensuite, il y a cinq structures spécialisées qui vont de la coopération à la gestion de l’infrastructure en passant par l’intendance et le stade et la brigade des interventions. Le personnel de l’ONIES est constitué des fonctionnaires mis à sa disposition et des personnels recrutés directement. Le niveau d’investissement méritait bien une attention particulière.
L’ONIES évitera la tombée en décrépitude des infrastructures acquises à prix d’or pour la promotion du sport au Cameroun. On peut dire tranquillement que Paul Biya prend soin des infrastructures sportives.