Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a profité de la plage horaire qui lui a été accordée hier soir sur Canal 2 International pour régler ses comptes avec le rappeur Valséro qui critique régulièrement son management.
Selon Samuel Eto’o, certaines personnes ont dit qu’il se refait une santé financière à la Fécafoot. « Mais elles oublient que quand elles ont des difficultés c’est vers moi qu’elles se retournent. Il y a un rappeur qui a vécu à mes frais en Europe pendant 2 ans. Je lui donnais 5 000 euros par mois « , a révélé l’ancien capitaine des Lions Indomptables.
Au cours de l’émission « Interview Exclusive », les punchlines du patron de l’instance de football ont également visé les Happi ( qui ont géré la normalisation en 2017) qu’il a appelé sa « famille » et qui l’aurait abandonné au moment où il avait besoin d’elle. Jean Bruno Tagne, directeur de sa campagne à la présidence de la Fécafoot en a également fait les frais. « Je suis allé prendre quelqu’un qui a écrit contre moi et il écrira encore contre moi », a lâché Samuel Eto’o.
Au passage, il n’a manqué de tacler certains patrons de presse qui ont pris parti pour Parfait Siki, incarseré depuis peu à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui à la suite d’une plainte de la fédération.
Je vois des patrons de presse qui n’ont pas payé les salaires de leurs journalistes depuis deux ans me donner des leçons. Mais si vous aimez la justice, payez les salaires de vos employés. C’est la moindre des choses. (..) Ils écrivent des grands titres. Mais messieurs arrêtez! (…) Payez les salaires de vos employés.