La barbarie de justice a condamné des militants du MRC à des peines allant jusqu’à 7 ans de prison ferme. Ceci pour avoir simplement organisé des marches de protestation. Le député SDF Jean Michel Nintcheu condamne cette autre répression judicaire. Il exige la libération immédiate de tous ceux qui ont été injustement incarcérés.
Ci-dessous, le communiqué du l’élu de la nation :
M. Alain Fogue et M. Bibou Nissack – injustement arrêtés alors qu’ils ne participaient même pas à la marche pacifique du 22 septembre 2020 – viennent d’être inculpés plus d’un an plus tard par le tribunal militaire de Yaoundé sur la base des des motifs relevant des régimes totalitaires. Plusieurs autres militants du MRC ont également écopé de peines effroyables entre 2, 5, 6 années de prison à la suite d’un simulacre de procès pour les mêmes motifs fallacieux par une justice aux ordres de M. BIYA, président du conseil supérieur de la magistrature.
Face à cette cruauté judiciaire, ce cynisme inadmissible et cette monstruosité inacceptable, Lucifer lui-même n’est qu’un élève en apprentissage du mal.
En tant que Député de la nation, je condamne fermement ces verdicts arbitraires et absurdes qui ne sont qu’une illustration supplémentaire de la répression généralisée à l’encontre de toutes les voix dissidentes et pacifiques au Cameroun. J’appelle le régime de M. BIYA à :
- Procéder à leur libération immédiate et inconditionnelle.
- Garantir en toutes circonstances leur intégrité physique.
- Mettre un terme à la persécution démentielle que subissent en permanence ceux qui expriment pacifiquement leur opposition au pouvoir dictatorial quarantenaire.
- Se conformer aux droits fondamentaux reconnus par la Constitution camerounaise qui prescrit la liberté de s’exprimer et la liberté de manifester, aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par le Cameroun.
En cette fin de règne qui s’annonce, M. BIYA gagnerait à faire sienne cette déclaration du président John Fitzgerald Kennedy : « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes ». On n’en est plus si éloigné. Il y a des limites à toute chose.
Honorable Jean Michel NINTCHEU
Député