La journée mondiale de la liberté de la presse se célèbre ce 3 mai. Au Cameroun, le ministre de la communication (Mincom) René Emmanuel Sadi a prononcé un discourait la circonstance.
Bien que plurielle, la presse camerounaise peine à respecté l’éthique et la déontologie du métier de journalisme selon le Mincom. «Force est malheureusement de constater que, dans bien
des cas, nos professionnels des médias se trouvent assez souvent en porte-à-faux avec l’éthique et la déontologie (…) Il est indéniable qu’une telle carence est de nature à décrédibiliser la presse, la privant ainsi de la plénitude de cette fonction essentielle qui est la sienne, et qui fait d’elle, une boussole et un phare de la société », a déploré le ministre René Sadi.
Pour le membre du gouvernement, la résolution de l’épineux problème de la dérive de la presse passe par « l’autorégulation professionnelle, sorte de tribunal des pairs, capables d’empêcher toutes formes de contraintes extérieures ».
Décrétée par les Nations unies en 1993, suivant une recommandation de l’Unesco elle «sert à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle», explique l’Unesco.