Le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative (Minfopra), a tenu une conférence de presse le 5 avril à Yaoundé. Face aux médias, il a annoncé la dématérialisation et la simplification des procédures d’intégration des lauréats des Écoles normales supérieures (ENS) dans son administration.
Révolution réelle ou simple déclaration ? Après le grève des enseignants qui a paralysé les cours dans les établissements scolaires, le Minfopra fait des annonces « fortes ». Il dit faire du traitement des dossiers d’intégration des enseignants, son cheval de bataille. Car, 65% à 70% des dossiers traités dans son département ministériel concernent les corps enseignants.
En effet, selon Joseph Le, les dossiers de candidature seront désormais numérisés. Et il sera remis au candidat un récépissé » dans lequel figurerila liste des documents » Ainsi, « la durée du parcours du dossier d’intégration du jeune diplômé d’une ENS passera de 25 à 30 mois, à une journée pour parvenir à nos services », annonce le Minfopra. Dans la même veine, les dossiers des lauréats de l’ENS seront désormais bouclés en 3 mois, voire 6 mois avant la fin de leur formation.
A en croire les déclarations du Minfopra, la durée d’obtention d’un numéro d’immatriculation et d’un acte d’intégration va être réduite. Elle sera dorénavant de 45 à 90 jours au lieu de 2 à 3 ans par le passé.
Par ailleurs, le membre du gouvernement a annoncé l’organisation des séminaires de renforcement des capacités sur les procédures administratives et la gestion de la carrière à l’intention des futurs lauréats des ENS et ENSET.