C’est l’une des résolutions prises ce mercredi 14 décembre à la réunion de sécurité tenue par le gouverneur de la région du Littoral après les actes de vandalisme commis dans la cité capitale depuis 2 jours.
Microbes ou pas microbes, plusieurs quartiers de la ville de Douala ont subi lundi et mardi les affres des gangs de jeunes brigands presentés comme des moto- taximen par Dieudonné Ivaha Diboua, gouverneur de la région du Littoral. Armés de machettes, de gourdins, ou encore de couteaux, les habitants et les commerces se sont fait dépouiller en masse.
Pour contenir ce phénomène qui prend de l’ampleur dans la capitale économique, le gouverneur de la région du Littoral, frappe du poing sur la table. Au cours d’une réunion de sécurité tenue ce mercredi, plusieurs décisions ont été prises.
Il s’agit de la fermeture des débits de boissons et des salles de jeux dans certains quartiers cibles; de la suspension de la circulation des motos dans la ville de 20h à 06h; la fermeture des bars et débits de boissons et salles de jeux dans certains quartiers cibles; l’interdiction du port de machettes, couteaux et autres objets tranchants et de l’interpellation systématique des colporteurs de fausses nouvelles y compris dans les réseaux sociaux par les forces de maintien de l’ordre.
Dans l’après-midi de lundi, un groupe de jeunes individus venant du quartier Makéa ont vandalisé l’hôpital Laquinitinie de Douala, causant « d’énormes dégâts matériels ». Ils « ont fait irruption dans une violence indescriptible dans l’enceinte de l’hôpital emportant à leur passage la dépouille d’un des leurs décédé suite à une altercation avec les forces de maintien de l’ordre », a communiqué le directeur général de l’hôpital, le Pr Noël Emmanuel Essomba.
Par contre, les événements de la journée du 13 décembre 022 s’avèrent être une véritable manipulation des colporteurs de fausses nouvelles, visant à perturber la quiétude de nos populations à des fins politiciennes. », a écrit le gouverneur Ivaha Diboua.
A lui de rajouter : »En effet, autour de 18 h de la journée en question, un groupuscule de moto taximen passe à grande vitesse dans certains carrefours, ameutant les foules et éprouvant un malin plaisir à annoncer l’arrivée « des microbes » dans ces zones. »