C’est le bilan établit par le rapport 2021 de Human Rights Watch sur la crise anglophone qui perdure dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Human Rights Watch estime que depuis fin 2016, au moins 4000 civils ont été tués dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Selon son rapport 2021 sur le Cameroun, ces exactions sont commises aussi bien par les groupes séparatistes que par les forces de sécurité.
A en croire l’organisation, les attaques violentes commises contre des civils par les séparatistes se sont multipliées depuis quatre ans. Ce qui a marqué le début de la crise dans les régions anglophones. Enlèvements, tortures, attaques aux engins explosifs et tueries meublent le quotidien des camerounais de cette partie du pays.
Une des dernières victimes en date, Henry Kemende. Le corps du sénateur SDF a été retrouvé, criblé de balles, le 12 janvier dans la ville de Bamenda. Au Sud-Ouest, précisément à Buéa, un énième affrontement cette semaine entre séparatistes armés et forces de l’ordre a causé du tort aux populations.