Dans un rapport publié hier mercredi, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) estime qu’au moins 44 personnes ont perdu la vie dans les affrontements intercommunautaires.
Le bilan en perte humaine s’alourdit dans la région de l’Extrême-Nord. Les échauffourées intercommunautaires sanglantes qui ont opposé les Arabes Choas aux Mousgoums/Massa ont fait de nombreux morts. Dans son nouveau rapport publié hier 22 décembre, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) estime que 44 personnes sont décédées dans ce conflit.
«Depuis le 5 décembre 2021, un conflit intercommunautaire a éclaté dans l’arrondissement de Logone Birni et s’est propagé à partir du 8 décembre dans le reste du département du Logone et Chari et dans les départements du Mayo-Danay et du Diamaré. Ces violences ont causé la mort d’au moins 44 personnes et blessé une centaine, ainsi que de nombreux dégâts matériels ainsi que des incendies de commerces, maisons et marchés, entraînants d’importants déplacements de populations », a écrit OCHA.
Une mission gouvernementale a séjourné du 15 au 16 décembre dernier dans la région de l’Extrême-Nord. La délégation, conduite par le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji, s’est rendue à la commune de Kousséri dans le département de Logone et Chari, théâtre des violences entre les tribus afin de trouver des voies de réconciliation.