Révélation faite par Jean Lazare Ndongo Ndongo, préfet du Logone-et-Chari, département qui a enregistré dès le 5 décembre 2021 le conflit entre Arabe Choa et Mousgoum.
Les affrontements intercommunautaires dans l’Extrême-Nord ont fait 44 morts, une centaine de blessés et plus de 100 000 réfugiés et déplacés internes selon le HCR. Des opérations de désarmements menées par les autorités administratives depuis ces échauffourées ont permis de saisir plus de 3000 armes. Lesquelles étaient en possession des membres des deux communautés en conflit.
« Quand on parle d’armes, on parle également d’armes blanches, couteaux, machettes, lances, etc. (…). Les armes de traite, des armes de guerre, on en a trouvé quelques-unes. Donc ces opérations vont se poursuivre. Il y a une grosse opération qui est en préparation. Par rapport au désarmement, les dispositions sont prises pour qu’il n’ait plus le règne de la terreur où chacun fait peur à l’autre parce qu’il a une arme. Nous nous attelons à faire que toutes ces armes soient retirées et que les gens puissent vivre dans la tranquillité. », a déclaré Jean Lazare Ndongo Ndongo, préfet du Logone-et-Chari, au site Stop Blablacam.
Selon le chef de terre, six mois après l’éclatement du conflit intercommunautaire, les tensions se sont apaisées. » le calme est revenu sur l’ensemble des unités administratives qui étaient concernées, à savoir : Kousseri, Logone Birni et Zina. La situation sécuritaire est désormais sous contrôle. Après ces affrontements, nous avons, ensemble avec les leaders communautaires, mis sur pied un certain nombre de commissions qui ont fait des descentes régulières sur le terrain pour sensibiliser les populations sur le vivre ensemble, sur la nécessité de vivre en paix. », a-t-il déclaré à notre confrère.