Décision prise par Samuel Dieudonné Ivaha Diboa, gouverneur du Littoral à l’issue d’une réunion tenue hier samedi avec les familles déguerpies de Dikolo – Bali, mais aussi les élus de la nation et les chefs tratraditionnels.
Rebondissement dans l’affaire des casses de Dikolo-Bali à Douala. Après les manifestations des habitants délogés de leur terre, le gouvernement tente d’apaiser les tensions. Quatorze jours après les déguerpissements, le gouverneur du Littoral a instruit l’arrêt des travaux entamés sur le site.
Dans la même veine, un comité Ad Hoc a été mis sur pied au cours de la concertation. Cette instance est chargée de la réévaluation des préjudices causés aux familles déguerpies. Ainsi, ledit comité a un délai d’un mois pour déposer son rapport qui sera transmis à « la haute hiérarchie ».
« Nous sommes ici non pas pour déclencher une guerre, mais pour trouver la paix, car le Président de la République SE Paul Biya n’a cessé d’octroyer aux citoyens frappés d’un décret d’utilité publique pour la réalisation de nombreux projets de développement de nos villes des mesures compensatoires de rétrocessions foncière et domaniale. », a déclaré le gouverneur Ivaha Diboa.
L’expropriation des habitants de Dikolo à la faveur de la construction d’une chaîne hôtelière ne cesse de faire grand bruit. Une partie de l’opinion publique la qualifie de « scandale foncier ». Du côté des populations déguerpies, ces casses sont abusives et illégales. A cet effet, elles réclament réparation des dommages causés.
