La somme cumulée des budgets de ces départements ministériels s’élève à 1676 milliards de Fcfa, représentant ainsi le tiers des prévisions totales de l’État.
Le projet de loi de finances pour l’exercice de 2022 a été adopté hier dimanche 5 décembre au cours d’une séance plénière à l’hémicycle du Palais des Congrès de Yaoundé par le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril. Le budget retenu est de 5752,4 milliards de Fcfa, en augmentation de 5% (272 milliards FCFA) par rapport à l’exercice 2021. A cet effet, cinq ministères se taillent la part du lion.
En tête de liste, on note ministère des travaux public (Mintp) avec une enveloppe de 527 milliards de Fcfa, suivi du ministère des enseignements secondaires (Minsec) dont le budget s’élève à 400 milliards de Fcfa. Ensuite viennent le ministère de la défense (259 milliards de Fcfa), le ministère de l’eau et de l’énergie (246 milliards de Fcfa) et enfin le ministère de l’éducation de base avec un portefeuille de 244 milliards de Fcfa.
Le budget cumulé de ces cinq ministères s’élève à 1676 milliards de Fcfa soit près d’un tiers du budget total de l’exercice 2022. Dans le projet de la loi de finances 2022 adopté ce dimanche à l’Assemblée nationale qui va passer en seconde lecture bientôt au Sénat, un accent sera porté sur la mise en service des grands projets infrastructurels, la poursuite du plan de soutien à la production des biens et de grande consommation, l’amélioration du climat des affaires, la consolidation des acquis et l’accélération de la décentralisation, ainsi que la poursuite de la riposte sanitaire contre le Covid-19 .
En 2022, « la mise en œuvre de ces divers projets et la conduite des actions retenues permettront d’envisager un taux de croissance de 4,2 % contre 3,6 % en 2021, soit une hausse de 0,6%. Cette croissance sera notamment portée par un certain nombre de facteurs au nom desquels : les retombées de l’organisation de la CAN, une contraction moins prononcée dans le secteur pétrolier et gazier, ainsi que l’atténuation des problèmes sécuritaires », peut-on lire dans le projet de loi de finances 2022.