Le concours de recrutement des agents d’encadrement supérieur organisé par la Beac en mai dernier fait toujours polémique.
Le collectif des avocats pour l’égalité des chances dans la Cemac (CAECC) annonce des « actions en justice » devant la cour de justice de la Cemac pour l’annulation des résultats de ce concours taché par un scandale de népotisme. Et contre les potentiels auteurs et complices de la « manipulation frauduleuse desdits résultats ».
A travers cette contestation judiciaire, le collectif d’avocats veut dénoncer quatre soupçons qui pèsent sur le directoire de la Beac. Il s’agit entre autres la complicité de fraude et partialité en raison de la présomption de conflit d’intérêts entre le gouverneur, le vice-gouverneur et le secrétaire général de la Beac, de manipulation des résultats étayée par des mentions incomplète devant le nom d’un candidat qui serait un membre de la famille du gouverneur.
Dans un courrier daté du 1er août 2022 et adressé au gouverneur Tchadien de la Beac Abbas Mahamat Tolli, le Président du comité ministériel de l’Union monétaire d’Afrique centrale et actuel patron du conseil d’administration de la BEAC, le Centrafricain Hervé Ndoba a instruit “de surseoir, de manière immédiate, [au] processus de recrutement” en cours au sein de l’organisation.