C’est de la plume du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement que l’État du Cameroun a réagit au décès du journaliste Martinez Zogo. Il met en avant l’État de droit qu’est le Cameroun. Il se garde bien de dénoncer les multiples détentions des journalistes qui croupissent injustement dans les prisons de la République.
Comme les autres précédents assassinats, OCamer.com est déjà en mesure d’affirmer qu’aucun coupable ne sera jamais arrêté. Pas du moins le vrai coupable. Pour étancher la soif du public, les vrais coupables peuvent en fabriquer de toute pièce. Ces vrais coupables sont tapis dans les strates du gouvernement. Les coupables de l’enlèvement du journaliste Paul Chouta n’ont toujours pas été arrêtés. Ils l’avaient cru mort et l’on abandonné non loin d’une route. On pourrait assumer que ce sont les mêmes qui se sont occupés de Martinez Zogo . Cette fois-ci, ils n’ont pris aucune chance et se sont assuré qu’il trépasse.
Emmanuel Sadi, dans son introduction, est bien heureux que ce soit l’enquête ouverte par le gouvernement qui ait conduit à la découverte du corps de Martinez Zogo
La brutalité que lui ont infligé ses ravisseurs a totalement déformé son corps. Il aurait subi d’importants sévices corporelles et est mort dans une souffrance indescriptible. En l’état, il était impossible d’identifier le corps.
Emmanuel Sadi veut contrôler la grogne populaire suite à l’élimination de Martinez zogo
Certainement pour calmer la pression populaire, le ministre indique la poursuite de l’enquête pour trouver les coupables. On sait cependant que depuis quelques semaines, Martinez Zogo dénonçait la dilapidation de la fortune publique. Amougou Belinga, le protégé du ministre des finances, a perçu indûment d’énormes sommes des fonds publics dans des stratagèmes hollywoodiens. Un dossier de plus de 150 pages, bien documentés, envoyé à la Présidente de la Cour d’Appel du Centre, retraçaient les graves faits de détournements de l’argent du contribuable. Mais Emmanuel Sadi patine et fait semblant: