Le gouvernement camerounais, par l’entremise du ministre de la Communication (Mincom) René Sadi, condamne les traitements accordé à l’affaire Martinez Zogo des certains organes médiatiques et « lanceurs d’alerte ».

Dans son communiqué signé ce jeudi, le membre du gouvernement indexe l’Ong « Reporters Sans Frontières » et le journal français « Le Monde » pour leurs affirmations « intempestives », analyses « erronées » et spéculations « infondées  » relatives à l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo dont le corps en état de décomposition a été découvert le 22 janvier dernier en périphérie de Yaoundé.

Dire notamment du Cameroun qu’il s’apparente à une monarchie, dotée d’une justice aux ordres, où prévalent la violence, le secret, le clanisme, et la prédation, où le journalisme est un métier dangereux, non seulement est une contrevérité, mais relève d’une instrumentalisation éhontée et à peine voilée qui, à tout le moins, décrédibilise ce journal de renom, tenu de ce fait même, à l’exemplarité en matière d’éthique, de déontologie et de professionnalisme journalistiques.

René Sadi, Mincom

Pour le ministre en charge de la communication, la justice camerounaise « n’est nullement aux ordres, et assure la plénitude de ses prérogatives, dans le strict respect du principe de la séparation des pouvoirs, et en toute indépendance ».

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