L’ancien président de la Fédération camerounaise de volleyball a été saisi par voie d’huissier à l’effet de procéder à une passation de service avec Bello Bourdanne.
« Passation de service, inventaire du matériel technique et mise en demeure de cesser de nuire ». Tel est l’objet de la correspondance adressée par Bello Bourdanne à Serge Abouem, par voie d’huissier, le 1er février 2023. Dans cette correspondance, le signataire, élu à la présidence de la Fécavolley au terme d’une Assemblée générale tenue le 20 janvier 2023 à Yaoundé, fait remarquer à son destinataire que les processus de renouvellement des organes de l’instance sont arrivés à leur terme.
Bello Bourdanne invite à cet effet Serge Abouem à « faciliter aux membres du Conseil d’administration » conduit par la nouvelle secrétaire générale « l’inventaire du matériel technique de la Fécavolley encore disponible ». Parce que « le démarrage des compétitions de notre fédération est imminent ». En rappelant que « le processus électoral étant clos », Bello Bourdanne rappelle à son correspondant que toute revendication devrait se faire auprès de la Commission de discipline et des recours de la Fécavolley, la Chambre d’arbitrage et de conciliation du CNOSC, et le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Sommation
En effet, la faction de la Fécavolley dirigée par Serge Abouem conteste l’élection du 20 janvier et annonce la tenue d’une autre Assemblée générale élective le 4 février prochain à Yaoundé. A cet sujet, Bello Bourdanne monte au créneau : « Monsieur Abouem, vous avez décidé tout seul de bloquer le processus de renouvellement de nos organes dirigeants et de vous mettre en marge du processus électoral engagé par les membres statutaires de la Fécavolley, au point de lancer des appels au boycott des élections. Les membres statutaires ont pris leurs responsabilités et ont évité une situation de blocage au sein de notre fédération ».
Les lignes qui suivent sonnent comme une mise en garde. « Je vous somme, dit-il à Serge Abouem, de cesser toutes actions au nom de la Fécavolley, de cesser d’utiliser les emblèmes et effigies de notre fédération, et de cesser d’organiser des évènements constitutifs de trouble à l’ordre public qui ternissent l’image de la Fécavolley sur le national et international ». La réaction de Serge Abouem reste attendue.