Ils ont été encadrés les autorités camerounaises et tchadiennes ainsi le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR).
Près de 48 000 camerounais sont encore réfugiés dans 18 sites urbains à Ndjamena, capitale tchadienne, apprend-on du HCR. Ces derniers vivent dans l’insalubrité et dorment à la belle étoile pour la plupart. Pour subvenir à leur alimentation, le président tchadien Mahamat Idriss Deby met à leur disposition 5 bœufs par jour. Près de 6000 déplacés ont déjà rejoint leur domicile dans le Logone-et-Chari, coté Cameroun.
Le rapatriement librement consenti imminent de ces réfugiés camerounais qui ont fui les affrontements sanglants entre Arabes Choas et Mousgoums/Massa a été évoqué au cours d’une séance de travail tenue hier 17 décembre à Ndjamena par le ministre de l’administration territoriale du Tchad, une mission interministérielle du Cameroun conduite par le Minat Paul Atanga Nji et les responsables du HCR.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, les affrontements intercommunautaires entre éleveurs, pêcheurs et agriculteurs, qui ont éclaté ces deux dernières semaines dans l’Extrême-Nord, ont chassé au moins 100.000 personnes de leurs foyers, créant une situation d’urgence humanitaire. La grande majorité des nouveaux arrivants au Tchad sont des enfants, et 98 % des adultes sont des femmes. 37.000 personnes sont dispersées dans 10 sites ruraux le long de la rive tchadienne du fleuve Logone.