Amougou Belinga, présumé commanditaire de l’assassinat de Martinez Zogo a été interpellé aux premières heures de lundi. En plus du patron de presse, le journaliste Bruno Bidjang, directeur général du Groupe l’Anecdote et le colonel Etoundi Nsoe, beau-père de l’homme d’affaires ont été conduits au secrétariat d’État à la défense (SED).
Les trois ont passé leur première nuit au quartier général de la gendarmerie. A en croire une source bien introduite, ils auraient été auditionnés toute la nuit par les enquêteurs du SEF et de la police dans l’affaire du meurtre de l’animateur de la radio Amplitude FM enlevé, torturé, tué et abandonné dans un terrain à Ebogo 3.
Le 2 février, la présidence de la République par l’entremise du secrétaire général a indiqué dans un communiqué que « les investigations (…) ont (…) permis d’arrêter plusieurs personnes dont l’implication (…) est fortement suspectée, d’autres sont encore recherchées ».
Toutefois, le communiqué signé par Ferdinand Ngoh Ngoh n’indique ni les identités ni les fonctions des individus concernés. Selon la présidence camerounaise, des auditions sont en cours. Et les procédures judiciaires « permettront » de « circonscrire le degré d’implication » de chacun (…) « mêlées à un titre ou à un autre à l’assassinat de Martinez Zogo ».
Selon plusieurs sources, parmis cette vingtaine de personnes arrêtées figure le directeur général de la Recherche Extérieure ( DGRE) Maxime Eko Eko et son directeur des opérations, Justin DANWE qui auraient piloté l’assainissement du présentateur de l’émission « Embouteillage ».
