Fermeture temporaire de la chaîne BNews1

Le Tribunal d’Ekounou a ordonné la fermeture temporaire de la chaîne de télévision BNews1 le 11 juillet 2025. Cette décision qui a suscité une vague d’indignation. La mesure fait suite à des accusations d’irrégularités administratives portées contre la chaîne, bien que les détails restent flous. Lucas Owona, promoteur de la chaîne de télé, a rencontré les autorités pour clarifier la situation, mais aucune explication claire n’a été fournie au public.

Cette fermeture a immédiatement relancé les débats sur la liberté de la presse. Les médias indépendants subissent des pressions croissantes, surtout à l’approche des élections présidentielles de 2025. De nombreux observateurs y voient une tentative de censure visant à museler une chaîne connue pour ses débats critiques envers le gouvernement. Célestin Djamen, homme politique et commentateur, a dénoncé le silence des autorités face à cette affaire. Il accuse le pouvoir de chercher à contrôler l’information. Les employés, inquiets pour leur avenir, craignent des licenciements massifs. La chaîne, populaire pour ses analyses politiques audacieuses, joue un rôle clé dans le paysage médiatique camerounais. Les téléspectateurs, mobilisés sur les réseaux sociaux, expriment leur frustration et appellent à la réouverture de la chaîne. La société civile exige des explications transparentes, tandis que les avocats de BNews1 préparent un recours juridique pour contester la décision.

Cette affaire intervient dans un climat politique déjà tendu, où les médias indépendants sont souvent ciblés par des restrictions. Les organisations de défense de la presse, tant locales qu’internationales, appellent à la solidarité pour protéger la liberté d’expression. Cette fermeture pourrait avoir des répercussions sur l’accès à l’information avant les élections, un enjeu crucial pour la démocratie camerounaise. Les citoyens, attachés à BNews1, craignent que d’autres médias critiques ne subissent le même sort. Cette décision teste la résilience de la presse libre face aux pressions gouvernementales.